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SOUVENIRS, SOUVENIRS, SOUVENIRS
POUR SE RECHAUFFER UN PEU EN CES TEMPS DE FROIDURE REEDITION D'UN ANCIEN ARTICLE
KARIBU M'ZUNGU (bienvenue) dans mon univers.
Plongeur passionné et conchyliologue amateur depuis l'age de 14 ans, durant mon séjour à Mayotte, je n'ai vécu que pour le lagon et ses trésors sous-marin.
Avec 4 à 6 plongées par semaine, à mon départ la "passe en S" n'avait plus de secret.
Cependant mes plus beaux souvenirs (ceux qui ont concrétisés mes rèves d'adolescent) sont les plongées en apnée sur les tombants de SAZILE et de N'GOUJA. Lors de ma dernière sortie j'ai découvert par hasard le secret des Lambis. Trop tard pour en profiter. Une fois de plus j'ai confirmation que la connaissance ça se mérite, rien n'est gratuit. Mais qui sait, ce n'est peut etre que partie remise. Inch allah.
La passe en S doit son nom à la forme qu'elle prend, en Shimaoré, longogori signifie tortueux.PLONGEE DERIVANTE DANS LA PASSE EN S
Samedi 8 septembre 2001, 06h00, Un soleil éclatant me réveil. Douche rapide. Un coup d'œil sur le lagon. Mer d'huile, pas de vent, le pied. Je jette mon sac de plongée sur l'épaule. Casquette et ray-ban en position de combat, direction le tea-room (et oui ça existe à Mayotte). Café et croissants subissent mes assauts en attendant que le club ouvre.
7h30, les portes s'ouvrent, Michel a encore les yeux rougis. Je fonce sans attendre. Blocs, détendeurs et stab s'entassent dans le pick-up. Les palanquées sont au complet, direction le port.
Embarquement sur "le Lambis" (vedette rapide en alu équipée de deux moteurs puissants)Les plongeurs embarquent, sans un mot, que des habitués, chacun sait ce qu'il à faire. Les blocs trouvent leurs places, les sacs disparaissent dans les soutes. Les visages sont impassibles. 15 mn plus tard, les moteurs vrombissent. Le sillage se dessine, les yeux cherchent l'horizon, la passe prend forme, la bouée N°2 est déjà la.
Petit briefing de Michel: "Aujourd'hui, plongée dérivante à marée montante le long des tombants de la passe. Durée estimée 1h00, profondeur moyenne 10m. La vedette viendra vous récupérer vers la bouée N°5. En cas de pépin procédures habituelles (fumigène rouge, bouées de palier etc...)"
Les palanquées se jettent à l'eau, je pars en serre fil (l'œil de Moscou).
Le courant violent m'entraîne, j'écarte les bras et les jambes. Je vol, je plane, je suis sur une autre planète. Le fond défile rapidement sous moi. Soudain, un plongeur me fait signe. Au détour d'un pâté de corail, un "napoléon" (gros poisson avec une bosse sur le front) apparaît. Monchalement il s’éloigne. Pendant une heure, murènes, mérous, poissons multicolores et coquillages vont défiler devant mes yeux. Je vis l'instant, je pense à rien, demain n'existe pas, je suis comme un gamin émerveillé.
Un coup d'œil à l'ordinateur de plongée. Il est temps de faire surface. Un palier de sécurité accroché à un récif de corail. J'émerge, miracle le bateau est la tout prés. Merci Michel. Je rejoins mes camarades de plongée sur le pont. Les langues se délient. Chacun raconte ses exploits. Les poissons ont doublés de volumes, des requins, des barracudas monstrueux et j'en passe. Ben quoi Mayotte c'est le grand sud de la France et ce n'est pas si loin que ça de Marseille.
Vivement cet après-midi que ça recommence...
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Aprés 48h00 de combat acharné, les "WHYTE PARA" ont été repoussé dans le nord de la France.
l'espoir est de retour et le soleil brille de ses milles feux.
Après quelques centaines de pelletés et beaucoup d'huile de coude l'accès aux différents QG est dégagé.
Les aigles impériaux, gardiens de la demeure de PAPY, restent de pierre...
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Un petit vent glacé se glisse sous la tente de l'empereur.
02 décembre 1805, 5h00 du matin. (1 an, jour pour jour aprés le sacre de Napoléon)
La tenture s'ouvre, LANNES, DAVOUT, MURAT, BERNADOTTE, BERTHIER et SOULT, entrent un par un et saluent l'empereur.
Napoléon donne ses toutes dernières instructions:
- LANNES, tenir le Santon sur l'aile gauche avec BERNADOTTE en retrait et MURAT sur la droite.
- SOULT vous resterez avec moi, mais votre 4° corps se mettra en ligne sur la rive orientale du Golbach (un cours d'eau) prêt à partir à l'assaut des hauteurs de Pratzen et à occuper le centre du dispositif ennemi.
- DAVOUT en mesure de renforcer l'extrême droite du dispositif.
- La garde impériale et les réserves avec moi.
Chez les alliés c'est beaucoup plus complexe.
- L'effort principale sera supporté par le général russe BUXHOEDEN, commandant l'aile gauche, qui attaquera la droite française. Mission couper la route de VIENNE et repousser les français vers le nord.
- Une attaque secondaire, conduite par le général BAGRATION, se portera contre la colline de Santon sur l'aile gauche des troupes françaises.
Ce plan est jugé hasardeux par le comte LANGERON, un émigré français, car cela équivaut à dégarnir le plateau de Pratzen. Il n'en sera tenu aucun compte.
- La garde impériale Russe formera une réserve centrale prés du village d'Austerlitz.
C'est exactement ce que Napoléon espère.
La mise en place de ces mouvements complexes sera rendue encore plus difficile par un brouillard épais.
Après beaucoup de confusion et d'hésitation le général BUXHOEDEN lance son attaque forçant les Français à céder du terrain.
Dupés par la manœuvre les alliés franchissent la rive gauche du Golbach.
Soudain, 6 régiments de dragons et DAVOUT à la tete de la 3° brigade et de la 2° division repoussent brutalement les alliés.
10h00 du matinTelnitz et Sokolnitz, ainsi que toute la ligne du Golbach sont aux mains des français.
11 000 hommes ont défait 50 000 alliés.
Plus tôt dans la matinée, alors que le brouillard commençait à se dissiper, le plateau de Pratzen était apparu dans la lunette de l'empereur.
L'empereur avait vu clairement l'ennemi effectuer un mouvement vers le sud et vers les vallées, dégarnissant obligeamment son centre pour exécuter son gigantesque mouvement contre l'aile droite française.
09h00, il donne l'ordre à SOULT resté prés de lui de monter à l'assaut du plateau de Pratzen.
Au même moment, le cercle rouge du soleil d'hiver apparu, illuminant de ses rayons la plaine et les hauteurs.
Le "soleil d'Austerlitz"
La bataille durera jusqu'à 16h00, mais les nombreux actes de bravoure des alliés ne pourront rien contre le génie militaire d'un homme admiré ou détesté.
Bilan de la bataille:
coté français:
- 1 300 tuées et 7 000 blessés.
coté alliés:
- 15 000 tués ou blessés et 20 000 prisonniers
Napoléon aurait pu faire prisonnier le TSAR, il le laissât repartir ainsi que les prisonnier de la garde impériale russe.
Les semaines qui suivirent le traité de PRESBOURG était signé:
- L'Autriche cédait Venise à la France
- Le Tyrol et plusieurs territoires alpins étaient accordés à la Bavière et le Duc de Wurtemberg recevait la Souabe.
La troisième coalition montée par les anglais était morte.
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Ce matin impossible de quitter ma zone de déploiement opérationnelle. Les "white para" ont sévi toute la nuit dans la région.
Sur les coups de 06h00 Alpha PAPY lance des reconnaissances sur les pénétrantes pour évaluer les chances d'une sortie en force. Après un déplacement de quelques centaines de mètres PAPY doit renoncer et faire demi-tour.
PAPY espérait des renforts en matériel mais il semblerait que sa zone ne soit pas un axe prioritaire.
Vers 08h00 PAPY lance courageusement une offensive sur les rocades afin de contourner l'ennemi, mais en vain. Les "white para" sont sans pitié et s'abattent en hordes blanches sur le pauvre PAPY qui en quelques minutes est blanchi comme platre. En désespoir de cause il bat en retraite, rejoint son QG, rend compte de l'échec de sa mission au haut commandement .
En fin de matinée les assiégés regroupent leur force et affrontent courageusement les "white para" à coup de pelle...Mais des nuées de "white para" s'abattent continuellement et réduisent à néant tous leurs efforts...
Epaisseur de la couche de neige à 08h00 et sa continue à tomber dru...
La terrasse à 08h00
La voiture de PAPY, la couche de neige a atteint le haut des roues
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