• LAZARE CARNOT (1753-1823): UN GENIE MECONNU

    LAZARE CARNOT

    LAZARE CARNOT (1753-1823): UN GENIE MECONNU 
    LAZARE CARNOT (1753-1823): UN GENIE MECONNU (suite 1) 
     LAZARE CARNOT (1753-1823): UN GENIE MECONNU (suite et fin)

     

    "AVEC UN COEUR PUR ON N'EST JAMAIS MALHEUREUX"

     

    carnot.jpgJ’ai découvert cet homme au début des années 80. Il m'a profondement marqué.

     Peut de temps avant sa mort, en exil, il a conclu une lettre en écrivant « avec un cœur pur on n’est jamais malheureux » Cette simple phrase découverte au bas d'une lettre au fin fond d’une bibliothèque poussiéreuse d’Angers a influencé tout le cours de ma vie jusqu’à aujourd’hui.

    A la fois chef de guerre, politicien, homme de science (mathématicien et physicien) et de lettre (écrivain et poéte) il m'a de suite passionné par son intelligence, sa droiture et son désintéressement pour l’argent et les honneurs.

    Louis Barthou a dit de Carnot :« La puissance de son cerveau, l’étendue de ses connaissances, sa droiture et son sentiment de l’honneur, sa bonté si largement humaine, son génie et son cœur n’occupent pas dans l’histoire la place dont ils sont dignes. Certes Carnot est immortel mais sa gloire, si pure et si haute, n’a pas le rayonnement que certains généraux souvent plus heureux qu’habiles, ont usurpé. »

    Elève à l’école d’AUTUN, il a comme condisciple Joseph et Lucien Bonaparte.

    A 18 ans il intègre l’école du génie de CHARLEVILLE-MEZIERES, ou il est reçu troisième.

    Il est nommé capitaine 10 ans après avoir quitté l’école du génie.

    De 1788 à 1791 il écrit de nombreux ouvrages, dont certains avec un franc parlé dérangeant qui lui vaudront de rester capitaine plus que de raison ( j'en connais un autre...Lol ! ! ! ) :

         - « éloge de Vauban » qui lui vaut un premier prix à la biennale de l’académie de DIJON ;

         - un ouvrage sur «la défense des frontières » ;

         - une réclamation contre le régime oppressif sous lequel est gouverné le Corps du Génie;

          - un courrier sur l’art de fortifier, document sans concession adressé au ministre de la guerre.

     

    CARNOT A L’ASSEMBLEE LEGISLATIVE

     

    Jacobin il fait partie, au sein de la législative, du comité de l’instruction publique et du comité diplomatique. Il monte à la tribune pour la discussion des questions militaires.

     Il déclare : « quiconque abandonne la mère patrie pour aller lui chercher des ennemis à l’étranger est un traitre contre lequel on ne saurait trop sévir…Les princes sont dans ce cas ; ils ont perdu le beau nom de français dont ils devraient plus que jamais s’honorer aujourd’hui. »

    Carnot se révèlera l’homme de la providence. Les émigrés s’organisent et l’ambiance est à la provocation. On veut forcer la France à déclarer la guerre. Malgré un manque cruel de préparation elle le fait.

    Il remplace les officiers émigrés par des sous officiers. Choix judicieux qui se révélera satisfaisant.

    Les députés proclament la nation en danger.

    C’est de CARNOT que naquit l’armé nationale, par le volontariat uniquement.

    « Courbé sur ses états et ses cartes, Lazare CARNOT devient le chef d’état-major général de la nation. Ce solide bourguignon, type de l’officier des armes savantes, fort capables au surplus, il le montrera, de se jeter tout comme un hussard, devant les balles et les boulets, mais calculateur méthodique et perspicace, dépaysé dans la politique ou nous le verrons toujours s’empêtrer, peu susceptible de se décourager, moins encore de se fatiguer, ce fut pour la France l’homme du destin. Dans cette nation en ébullition. Il ne fut l’organisateur de la victoire que parce qu’il fut, calme jusqu’ a paraitre glacial l’organisateur de la discipline. Dans son bureau à cartons verts, cet homme là, disons le après tant d’autre, sauva la France de l’invasion et, lui valant tant de victoires, préserva la révolution d’un opprobre sans réserve » (Louis Madelin – La Révolution – 1923).

     

     CARNOT réorganise complètement la nouvelle armée. Il déclare à la tribune : « une seule vérité doit compter ; il n’y a qu’une seule politique à suivre, celle d’être les plus forts »

     Le 10 aout 1792, CARNOT est affecté à l’armée du Rhin ...

      ( a suivre )

     

     

     
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  • Commentaires

    1
    Dimanche 17 Octobre 2010 à 12:00
    Je constate que t'as retrouvé l'Histoire...sur l'article sur les hommes heureux je suis bien d'accord avec toi toutes les contraintes sont ignorées...comme c'est un ami qui m'a envoyé le courriel j'ai "osé" mettre les écrits en lignes...bravo pour ton humour
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