• Les autrichiens envoyaient contre les ponts français des corps flottants, soit de grands bateaux vides, soit des brûlots, soit des machines infernales, les fameux "moulins".


    C'est "moulins" étaient constitués de bateaux chargés chacun de 1000 livres de poudres réparties dans 4 caisses munies
    d'un couvercle coulissant.

    Au centre du dispositif était un mat dont la base était de faible résistance et dont les mouvements étaient transmis aux couvercles des caisses par des cordages, soit directement, soit par l'intermédiaire de poulies.

    On avait disposait sur les couvercles des mèches d'amadou allumées au moment du lancement de l'engin dans le courant.

    En atteignant le pont le mat butant sur le tablier fléchissait et faisait coulisser les couvercles. Les mèches allumées tombaient sur la poudre et provoquaient l'explosion.

    Les pontonniers et les marins de la garde français de garde en amont des ponts, installés dans des nacelles, munis de grappins et de cordages arrêtaient tous ces engins et les conduisaient à la rive, car les autrichiens les lançaient les uns après les autres.

    C'est bien grâce à ce gigantesque travail de sapeur que l'Archiduc  Charles fut étonné, le 5 à l'aube, d'avoir tiré toute la nuit sur une île quasiment déserte et de retrouver les français au petit matin, prêt à l'attaquer derrière ses lignes de fortification.


     

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  • LES TROIS PONTS DU GRAND BRAS

    Voici ce qu'écrivit Napoléon au sujet des ponts du grand bras dans le 24è bulletin de l'Armée d'Allemagne le 3 juillet 1809.

    « Il n'existe plus de Danube pour l'armée française. Le général comte Bertrand a fait exécuter des travaux qui excitent l'étonnement et inspirent l'admiration. Sur une longuer de 400 toises et sur le fleuve le plus rapide du monde, il a, en quinze jours, construit un pont formé de 60 arches ou trois voitures peuvent passer de front. Un second pont a été construit, mais pour l'infanterie seulement, de la largeur de 8 pieds. Après ces deux ponts vien un pont de bateaux. Nous pouvons donc passer le Danube en trois colonnes. Ces trois ponts sont assurés contre toute insulte, meme contre l'effet des brulots et machines incendiaires par des estacades sur pilotis construites entre les iles et dont les plus éloignés sont à 250 toises des ponts .

    Quant on voit ces immenses travaux, on croit qu'on a emplyé plusieurs années à les exécuter. Ils sont cependant l'ouvrage de quinze à vingt jours».


    LA DIVERSION
    D'importants ouvrages construits en amont d'ASPEN laissèrent penser à l'Archiduc Charles que l'attaque devait se produire en ce point. Tout en effet portait à le croire au soir du 4 juillet ( la veille de la bataille )

    FRANCHISSEMENT DE NUIT
    Le coup décisif fut porté dans la nuit du 4 au 5 juillet.

    Napoléon voulait pouvoir jeter en quelques minutes plusieurs milliers d'hommes sur la rive ennemie et cinquante mille en deux heures, c'était là son intention première. La seconde était d'avoir assez de communications disponibles pour pouvoir mener sa bataille comme s'il était sur un terrain ordinaire.

    Pour obtenir cet effet, en plus des pont les sapeurs avaient construit des bacs pouvant contenir 300 hommes. Ces bac étaient munis d'un mantelet mobile qui protégeait les hommes pendat la traversée et se rabattait à l'arrivée, faiant rampe de débarquement.

    Pour parvenir à l'établissement d'un franchissement continu en quelques instants, l'empereur fit préparer un pont de bateau d'une seule pièce qui devait etre lancé par conversion.

    Pour dissimuler à l'ennemi la préparation de ce pont qui faisait 161 mètres, l'assemblage se fit derrière l'ile Alexandre dans le bras du fleuve à l'abri des vues; mais comme pour sortir il y avait un coude et que le bras était étroit, le pont fut articulé en trois endroits de telle façon qu'une fois dans le Danube il suffisait de réaliser quelques travaux élémentaires pour le rendre rigide. L'attaque fut fixé pour la nuit du 4 au 5 juillet.

    21h30, il pleut averse, l'obscurité est presque totale. Les bacs remplis de fantassins rejoignent la rive ennemie, dans le plus grand silence. Soudain le grondement de 109 canons brise le silence. Les feux de l'enfer s'abattent sur ENZERSDORF. Au meme moment le pont d'une seul pièce quitte l'ile Alexandre et descend de 100 toises. L'extrémité de départ est solidement arrimé à la rive. Les trois articulations sont bloquées. Le platelage est mis en place. Des tirs ennemi s'battent sur les sapeurs. Des pontonniers, à bord d'une nacelle rejoignent le milieu du fleuve pour mouiller une ancre qui servira à la conversion. L'extrémité du pont est engagé dans le fleuve, la force du courant l'entraine. Le pont effectut sa conversion. Des ancres sont mouillées pour retenir le pont. Cette manoeuvre hardie n'a pas pris plus de 15 mn. Certains témoins disent 5 mn. Les troupes traversent et occupe la rive gauche.



    AMELIORATION DES COMMUNICATIONS
    Au cours de la nuit les sapeurs construisent un pont de radeaux et un pont de bateaux.
    Vers 07h00 du matin l'empereur ordonne la construction  de trois autres ponts
    Le soir du 5 juillet l'armée était reliée à l'ile LOBAU par 9 ponts.
    Le DANUBE n'existait plus.

    LA BATAILLE
    Les autrichiens attendaient les français sur une ligne de fortification entre ASPERN et ESSLING. ceux-ci franchissent le Danube non par l'ouest de l'île, mais par l'est et prennent les autrichiens à revers.

     

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  • CONSTRUCTION DES PONTS


    « Grace aux pièces de bois qui existaient à VIENNE en très grande quantité et aux nombreuses
    sonnettes utilisées dans cette région pour réaliser des travaux de rivière, les sapeurs du génie réalisèrent à 20 toises (39 mètres) en amont du pont de bateaux, un pont de 60 palées
     conçu pour rester au-dessus des plus hautes eaux. Pendant ce temps, les pontonniers qui avaient trouvé des ancres de forte qualité rétablissaient de façon plus solide le pont de bateaux. Les débouchés de ces ponts dans l'ile furent protégés par des travaux de défense. »

    « Nous connaissons de façon très précise la constitution du pont sur pilotis avec ses
    travées de 7 à 15 mètres. La largeur du tablier était de 4m20. Il avait 3m70 entre les guindages
    et deux voitures pouvaient se croiser. On trouvait même avec un garde-fou, des perches de 1m80 de hauteur espacées de 20 mètres les unes des autres et ou étaient accrochées des lanternes pendant la nuit.»

    « Sur le bras du milieu ou le courant était le plus fort, à 40 mètres en amont du pont de pilotis, fut construit un autre pont de pilotis d'environ 400 mètres de longueur qui n'avait que 1,65 m entre guindages sur des palées de 3 pilotis seulement et réservé exclusivement au passage de l'infanterie.»

    « Pour protéger les ponts contre tous ce qu'apportait le courant aussi bien les arbres arrachés que les machines infernale lancées par l'ennemi, on construisit une
    estacades
    sur pilotis, en oblique par rapport au sens du courant, s'appuyant sur une île intermédiaire.»


    « Pour compléter encore les mesures de sécurités, des marins de la garde circulant sans cesse sur des barques, détournaient et agrippaient les corps flottants, puis les ramenaient à la rive.»

    Tout ces travaux furent terminé
    en moins de 20 jours.

    Référence: Capitaine de pontonniers DRIEU. 1810



    LEXIQUE:
    Palée: Rang de pieux enfoncés avec une sonnette pour soutenir un ouvrage.
    Tablier: Partie d'un pont qui porte la chaussée.
    Guindage: Protection sur les cotés de la voie de circulation du pont.
    Estacade: Jetée à claire-voie formée de pieux pour protéger des travaux.
    Sonnette: Charpente en forme de pyramide pour le guidage du mouton (marteau trés lourd), dans le battage de pieux.

    ( a suivre )



     

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  • Mai 1809, avant la bataille d'ESSLING.
    Sans prévenir le DANUBE entre en crue et emporte une partie des ponts de bateaux hativement construit par les sapeurs. Les autrichiens n'étant en reste lancent des corps dérivants contre les ouvrages.
    L'armée française dans l'ile de LOBAU, manque de munitions, est coupée de ses arrières et ne peut meme pas battre en retraite, adossée qu'elle est  au grand bras du fleuve.

    L'ILE LOBAU

    L'empereur ne supporte pas l'échec de la bataille d'ESSLING  qui laisse presque intact les forces autrichiennes.
    Le corps de MASSENA reste donc sur l'ile LOBAU et les 40 jours qui séparent la bataille d'ESSLING de celle de WAGRAM sont mis à profit pour réaliser un travail considérable.

    Juin 1809, le DANUBE est toujours en crue, coule à la vitesse de 2 m/s (c'est un courant trés rapide). Les amplitudes font varier la profondeur de 6 à 9 mètres.
    Décidé à en finir, l'empereur décide la construction sur "le grand bras", non plus d'un pont de bateaux, trop aléatoire, mais d'un pont de pilots, opération délicate qu'il confit au général BERTRAND commandant du génie.

    L'ile LOBAU est parsemée de nombreux bras plus ou moins larges, secs en temps normal mais qui peuvent, lors des crues constituer des obstacles sérieux. Des voies de communication sont construites à l'intérieur de l'ile. Soit 15 ponts et diverses routes dont certaines sont éclairées la nuit par des lanternes fixées au bout de longues perches.

    Ayant subit de lourdes pertes pendant la bataille d'ESSLING l'archiduc CHARLES n'entreprent aucune action contre ces importants travaux.

    Parallèlement à ces travaux, les ponts du "grands bras" étaient en construction.

    ( à suivre )

    REFERENCE:
    "wagram, victoire des sapeurs" Colonel A.Rogerie.
    "La grande armée" Georges BLOND

     

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  •                                 LA TRAVERSEE


    Une compagnie de sapeurs en armes fut placée à l'entrée du pont pour contenir les arrivants et une autre à la sortie pour accélérer l'évacuation et dégager le débouché. Grace à une consigne très sévère appliquée avec une rigueur infléxible, on put maintenir l'ordre et éviter l'encombrement. L'infanterie, la cavalerie et quelques pièces de campagne, passèrent sur le pont "de droite" sans qu'aucun inccident vint nécessiter une réparartion. Les voitures passèrent sur le pont  "de gauche" ou plusieurs accidents éxigèrent de nouveaux efforts des pontonniers déjà épuisés par la construction de ce pont.


    L'armée était sauvée par l'admirable dévouement de quelques centaines de braves gens, véritables martyrs de l'abnégation et de la solidarité.

    La plupart de ces héros obscurs périrent de froid la nuit suivante. Mais si leurs noms ne sont pas parvenus jusqu'à nous, leur souvenir vivra éternellement et ils ont acquis une gloire immortelle aux trois corps qui se sacrifièrent dans cet oeuvre de dévouement: sapeurs, pontonniers et marins.


    Quant à leur chef,  le général EBLE, il ne fit pas exception: il mourut un mois plus tard à Konisberg, des suites d'une maladie contractée pendant ces journées. Il s'éteignit le 30 décembre 1812. Le 2 janvier arrivait à l'armée l'ordre de l'empereur le nommant à l'emploi de premier inspecteur de l'artillerie et le faisant comte d'empire. Napoléon ignorait sa mort.

    On entend souvent employer le mot "berezina" comme synonyme de désastre. Il n'est pas la de plus grande erreur. Que la campagne de de Russie ait été un désastre pour la Grande Armée, le fait est indiscutable; mais le passage de la berezina est le succés moral et matériel qui fit que ce désastre ne tourna pas à la catastrophe.

    Dans l'histoire il n'y a pas d' exemple plus éclatant d'un passage de vive force exécuté en retraite, dans de très mauvaises conditions, en dépit des efforts d'un ennemi puissant et acharné à l'empécher.



     

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  •             
                   LE CAPITAINE PAULIN

                                                     LE SACRIFICE DES SAPEURS
     

    L'empereur était arrivé dès le début de l'opération avec le général Berthier.  Il se chauffait devant une maison enflammée, les mains derrière le dos, trés calme, les pieds dans la boue. Il y resta tout le temps que dura le travail du pont, regardant mais ne faisant aucune observation. Le pont était au trois-quarts terminé, lorsque l'empereur fut ému enfin du spectacle qu'il avait sous les yeux. Des soldats qui sortant de l'eau glacée, venaient se réchauffer devant la maison enflammée. Ils recevaient un peu d'eau de vie, quelques temps aprés saignaient du nez et tombaient raides morts à ses pieds. Ces braves étaient immédiatement remplacés par d'autres héros qui malgré la mort de leurs camarades et une mort certaine pour eux, se présentaient non par ordre, mais volontairement, tant était sublime le dévouement de ces hommes. Napoléon désirant vivement voir finir cette scène navrante et pressé de voir sa fidèle armée en sureté, envoya le major-général prince Berthier sur le chantier pour en connaitre l'avancement en lui prescrivant de lui conduire l'officier qui le dirigeait.

    Cet officier était le capitaine PAULIN, un capitaine du génie trouvé sous la main avec l'avant garde. Aprés le salut militaire, l'empereur le regarda fixement en face, lui demanda tranquillement et avec simplicité si le pont serait bientot en état de livrer le passage à l'armée. L'officier répondit qu'on ne perdait pas un instant parce que chacun sentait que de ce travail dépendait le sort de l'armée toute entière.

    Berthier prit la parole pour dire qu'il pensait qu'on n'employé pas assez de  travailleurs. Le capitaine répondit que le pont étant étroit, vu les les petites dimensions des bois qu'on avait mis à sa disposition, les ouvriers présents étaient déjà génés; que si l'on augmentait le nombre, l'encombrement et la confusion augmenterait encore et que la besogne irait moins vite. Napoléon écoutait tranquillement, les yeux toujours fixés sur le capitaine, et pour toute réponse, fit un signe de la tete approbatif. Il ordonna à cet officier de retourner à son poste, de presser la besogne et de prévenir le Maréchal Oudinot aussitot que le passage pourrait etre ouvert. Une heure après le pont était pret.

    ( A suive, cliquez ici)

    REFERENCE:
    Mémoire du colonel PAULIN - 1863.

     

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  •     
            LES PONTONNIERS D'EBLE
                            HEROS DE LA BEREZINA
                                                    26-29 novembre 1812


    BEREZINA est synonyme de de pagaille et de défaite, pourtant grace:
    - à une manoeuvre intelligente de NAPOLEON;
    - l'abnégation des sapeurs d'EBLE;
    - au courage des troupes encore constituées.
    Le passage de la BEREZINA fut une victoire tactique, qui a évité une véritable déroute.

    Cet article est consacré uniquement aux PONTONNIERS.
    je fais abstraction de la tactique et des combats qui se sont déroulés,de nombreux articles circulent sur le web à ces sujets.

    Mise en place d'un chevalet

    LES PONTONIERS

    Deux ponts de chevalets furent construit, celui de "gauche" destiné aux voitures, par 400 pontonniers du général EBLE, et celui de "droite" destiné à l'infanterie et à la cavalerie par trois compagnies de sapeurs du génie du 2° corps, soit 450 hommes. Le général d'artillerie AUBRY et le général du génie CHASSELOUP-LAUBAT étaient chargés ensemble de la direction de ce dernier travail.

    La largeur de la rivière était de 50 toises (95m) et sa profondeur de 1m60; le fond etait sablonneux et vaseux, les abords détempés par la pluie et le dégel, en sorte qu'il fallut former avec les fascines un chemin praticable pour arriver jusqu'à l'emplacement du premier chevalet. Pour la construction des chevalets on ne disposait que de matériaux provenant de la démolition de quelques granges et cabanes de paysans. Quarante chevalet furent employés à la construction du pont du génie.

    Un sondage prélable avait permis de leur donner les dimensions convenables, ce qui contribua à la solidité de cet ouvrage.

    Mise en place du tablier

    « Ce furent les sapeurs de la 3° division (Merle) aidés par les les militaires de toutes les armes parmi lesquels des artilleurs et les marins de la garde qui, plus habitués à plonger, posaient les semelles en s'immergeant; tous cependant, sans exception concouraient à cette oeuvre de dévouement. Les sapeurs étaient spécialement chargés de palcer les chevalets à mesure qu'ils arrivaient du chantier de confection. Pour ne pas déranger les sapeurs, des détachements d'infanterie allaient chercher et transportaient les fascines, les chevalets, les rondins pour former le tablier du pont, car on n'avait pas assez de planches. Tous les madriers qu'on avait pu trouver étaient employés à former les semelles à placer sous les pieds des chevalets, sans quoi vu la nature vaseuse du fond, on aurait été dans l'impossibilité de conserver au tablier une position horyzontale. On put donner au tablier du pont la largeur nécessaire à la voie d'une pièce d'artillerie ou dun caisson. Les pieces de brelage pour maintenir les rondins formant  le tablier furent assujestis aux tetes des chevalets au moyen de cordes à trais de voiture qui étaient disponibles et de cordes en écorce de bouleau trouvées sur les lieux.»

    ( à suivre, cliquez ici )

    LEXIQUE:
    CHEVALET: Grand trétaux en charpente.
    TABLIER: Plancher d'un pont qui permet la circulation de véhicules ou piétons.
    BRELAGE: Noeud qui permet d'assembler deux poteaux. http://www.lesnoeuds.com/noeud-65.html
    SEMELLE: fondation qui transmet et répartit les charges sur le fond afin d'eviter que les chevalets ne s'enfoncent dans la vase.
    FASCINE: Tapis ou fagots confectionnés avec des petits branches tréssées entre elles.http://www.l-esprit-du-saule.com/fascine.htm
    CAISSON: Charettes qui transportaient les munitions, les outils etc...
    TRAITS DE VOITURE: Sangles qui servaient à l'arnachement des chevaux de traits

    REFERENCES:
    http://www.histoire-empire.org/1812/berezina/berezina_02.htm
    revue historique des armées
    revue du genie militaire
    Le génie (ouvrage non publié du col J.Roche)


     

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  • En 2007, le pilote finlandais Raikkonen remporta le titre de champion du monde pour un petit point d'avance, devant ses deux rivaux Hamilton et Alonso.
    L'année suivante, le meme Hamilton décrocha le titre avec le meme tout petit écart devant le brésilien Massa.
    Mais le plus petit écart de l'histoire date de 1984: cette année-là Alain Prost s'inclina devant Niki Lauda pour un demi-point.




    Quant à Fangio savez vous qu'il ne passa le permis de conduire qu'en 1961, aprés avoir remporté cinq titres de chamion du monde
    .

     

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